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« Non, ce n’est pas possible » ! 😵

  • Photo du rédacteur: alice langlet
    alice langlet
  • 4 juil. 2021
  • 5 min de lecture

Cette réponse est peut-être celle que vous recevez dès que vous émettez une idée ? ⚡

Ou peut-être ce que vous avez spontanément tendance à rétorquer face à une nouvelle façon de procéder ? 😱


Allons à la rencontre de Françoise Orand, Chef de projets IT chez BNP Paribas.


👉 Mon ADN est de monter des projets et de changer les habitudes, dans et en dehors de l’activité de mon poste pour développer le « vivre ensemble » et « travailler ensemble ».

Quand j’entends « non ce n’est pas possible », ça créé une petite étincelle dans ma tête. Ma réaction première est de me dire, « c’est justement là qu’il faut aller, il y a sûrement une façon de faire ». Ma motivation première est donc le refus de l’impossibilité de changer. Un état d’esprit clé en matière d’amélioration continue.

💡 Avec cet état d’esprit, j’identifie plus facilement là où ça coince pour rouvrir le champ des possibles aux équipes avec lesquelles je travaille.

Dans un poste précédent, j’étais Directrice d’Agence. J’ai amené le changement par la posture que je prenais face aux réactions des autres. J’ai compris que le « truc », c’est d’avoir une « analyse systémique ». C’est-à-dire étudier si ce sont les interactions entre les personnes, voir si ce sont les processus, les relations ou les communications interpersonnelles qui bloquent. Dans un collectif, c’est parfois tout simplement la façon dont l’information arrive qui est à revoir. Nous pouvons être d’accord sur le fond, mais pas sur le comment l’info est reçue, puis traitée. Analyser les interactions entre les personnes, le système et l’environnement de ce système est la méthode que j’utilise pour amener la transformation.


La Françoise’s Touch :

Quand je commence un projet, je commence par prendre le temps d’interviewer chaque contributeur. Je leur demande ce qu’ils font au quotidien et de me montrer concrètement comment ils font. Cette phase est primordiale pour permettre à chacun de s’exprimer sur :

📍 le projet et pour moi d’entendre ce qu’ils ont à dire,

📍 les enjeux de chacun sur le projet,

📍 le sens qu’il a aux yeux des uns et des autres,

📍 l’impact potentiel qu’aura le changement,

📍 et les leviers de chacun.

Au départ, cette démarche était assez spontanée et naturelle pour moi. Je m’appuyais sur ce que je voyais et ressentais. Maintenant j’ai conscientisé les effets leviers de cette méthode :

  1. Interviewer

  2. Identifier où est le problème et cartographier ce que j’en vois sous forme de map

  3. Elargir de l’individu à l’équipe et de l’équipe au système

Le grand avantage que je vois à cette méthode est de garantir de viser la bonne cible :

🧭 Où faut-il donner l’impulsion dans le système pour initier le changement de manière efficace ?

🧭 Valider l’hypothèse de fonctionnement du système avant de lancer la 1ère action.

Travailler sur le système permet donc de donner un éclairage sur l’impact du travail par chacun, qu’il soit dans ou en dehors du système (clients, hiérarchie….).


Quand j’arrive sur un poste j’aime prendre de la hauteur, aller au-delà des composants de l’équipe et développer les interactions avec les entités en dehors. J’aime créer du lien avec les services qui se situent à côté, aller sur le terrain ensemble pour un benchmark, un partage d’expériences et faire des ponts pour créer des interactions différentes, de nouvelles alliances.

Cette analyse systémique c’est comme un puzzle, dès que les liens sont posés, les parts d’ombres se révèlent et l’image lisible, sans ambiguïté, sans zone d’ombre.

Les collaborateurs avec lesquels je travaille me disent que mon approche est différente de celle des autres Chefs de Projets. Mon attention se porte sur comment embarquer tout le monde dès le départ et valoriser tout le monde. Ce n’est pas mon projet, c’est le projet de l’équipe et chacun y contribue à sa façon.

Le mot d’ordre de Françoise : "être engagé et susciter l’engagement ; apprendre et partager, trouver une solution et la partager."

S’engager sur d’autres causes comme l’environnement me permet également de faire un pas de côté sur comment susciter l’engagement. Je suis animatrice de la fresque du climat et j’avoue qu’il y a eu pour moi un avant et un après ma formation pour cette fresque.

J’essaie d’amener le #changement au service d’un #projet majeur pour notre avenir à tous. Au-delà de sensibiliser les personnes qui contribuent à cette démarche, idéalement j’aimerais accompagnement les gens pour développer leur engagement concret au quotidien contre le dérèglement climatique.

Cette expérience de la fresque pour le climat m’a beaucoup appris. Là où le système éducatif et le monde de l’entreprise ont tendance à prôner le schéma suivant : formation, légitimité, expérience, crédibilité, dans cette expérience vous venez comme vous êtes et c’est le mode « test and learn » qui est promu. Le schéma est donc plutôt : motivation / envie, participation, test, apprentissage, légitimité par la preuve et crédibilité par l’engagement opérationnel concret. En résumé, c’est en forgeant qu’on devient forgeron.


Cet état d’esprit nécessite :

🌍 d’apprendre à analyser,

🌍 des compétences de facilitation pour fédérer et embarquer les autres,

🌍 de savoir identifier pour chacun ce qui va le pousser à l’action,

🌍 savoir écouter les émotions des autres, où ils en sont et s’adapter à leur rythme, à ce qu’ils sont prêts à entendre ou pas à chaque instant.


🦉 Dans cette expérience, l’animal totem de Françoise Orand est la chouette. Rapace solitaire et nocturne, la chouette symbolise la sagesse. Elle a surtout une acuité visuelle incroyable avec un champ de vision à 180° et une tête qui pivote à 270°. Autant vous dire qu’il est difficile de faire des choses dans son dos sans qu’elle ne s’en aperçoive ! Elle a également une ouïe particulièrement développée et sait se déplacer sans faire le moindre bruit. Elle flotte littéralement dans l’air.


Que nous apprend la chouette ?

🦉 Son acuité visuelle incroyable doublée de l’impressionnant angle de rotation de son cou, lui permet de voir avant tous ce que les autres ne peuvent pas percevoir. Et ceci, même en pleine nuit dans le noir total. Cette avance qu’elle prend à identifier avant tout le monde les enjeux, les risques et les solutions d’un projet, lui permet d’emmener les autres avec soi et de les guider dans la pénombre d’un horizon flou.

🦉 Elle voit également de très loin ce qui est caché et transforme le « non ce n’est pas possible » en « non ce n’est pas visible », pour ensuite permettre au collectif de faire la lumière sur les points stratégiques d’un projet.

🦉 La chouette est une grande communicante et fait preuve de sociabilité, notamment la Hulotte qui dénombre plus de 10 chants à son actif pour communiquer autant avec ses congénères que les autres animaux de la forêt.

🦉 Sa mémoire est très supérieure à celle d’un chat ou d’un chien. La chouette est capable de mémoriser un processus et de résoudre des problèmes complexes… surtout si l’intention du projet vient la nourrir.


🙏 Françoise, le mot de la fin ?

Quand je regarde ma fille, j’aimerais pouvoir lui dire et lui montrer plus tard que j’aurai participé à l’effort de #transformation de nos modes de fonctionnement (dans le travail, en matière d’écologie, de consommation…) et lui donner l’exemple pour qu’elle prenne le relai à son tour.


🔔 Pour voir, revoir, recevoir d'autres #dessin@dessein, ou échanger sur le coaching professionnel, rendez-vous sur mon profil Linkedin.

💡 Pour en savoir davantage sur la #fresqueduclimat, contactez Françoise

 
 
 

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