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Apprendre en jouant : enjeux, limites et garde-fous à l’illusion de compétence ? 🔎

  • Photo du rédacteur: alice langlet
    alice langlet
  • 12 sept. 2022
  • 12 min de lecture

Il y a quelques semaines, je testais un module de formation en e-learning, gamifié et monté par une poignée de collègues très motivés pour rendre les concepts de l’excellence opérationnelle accessibles à tous. A la suite de ce module, je me suis interrogée sur les méthodes d’apprentissage du lean management et leurs limites. 📚 Ces concepts de lean management sont parfois arides pour un néophyte. J’ai moi-même transformé un exercice de l’Excellence Opérationnelle en jeu de plateau, non pas avec une finalité d’apprentissage, mais pour rendre la méthodologie quasi transparente dans le cadre d’un exercice et pour ne pas avoir à en expliquer tous les tenants et les aboutissants (cf article MonEOpoly).

C’est ainsi que je me suis souvenue d’un échange 3 ans auparavant avec Julien Charles, PDG de 7-Shapes.


Julien, vous êtes PDG et co-fondateur de 7-Shapes, une start-up spécialisée dans les formations certifiantes en Lean Six Sigma qui a la particularité d’aborder ce sujet par la gamification. Vous êtes vous-même Master Black Belt Lean.


Quel parcours vous a mené à la création de 7-Shapes ?


« Je suis ingénieur de formation, j’ai commencé par une alternance chez Schneider Electric pendant 3 ans. Ensuite, j’ai réalisé un mastère spécialisé en lean management qui m’a permis d’obtenir le niveau de certification Green Belt, puis j’ai réalisé une thèse professionnelle sur la méthodologie Kaizen Blitz et les chantiers Hoshin et j’ai pratiqué plus de 150 chantiers Kaizen chez Schneider Electric.

J’ai intégré Schneider Electric Consulting, une entité indépendante qui travaille à 90% en dehors du Groupe en se basant sur le savoir-faire du système de production Schneider. Dans le cadre de cette activité, je passais également environ 10% de mon temps à former les Green Belt et Black Belt de Schneider (ndlr : les terminologies de Green Belt et Black Belt n’existent pas en tant que telles chez Schneider). Pendant ces 7 ans, j’ai beaucoup voyagé en Europe et je travaillais tant sur des sujets de Lean Manufacturing que de Lean Services dans des secteurs d’activités très variés (assemblages, industrie de process, logistique, services).

Fin 2017, j’ai monté mon activité pour accompagner en freelance les Petites et Moyennes Entreprises (PME), ainsi que les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI). Tant dans cette activité que précédemment dans mon activité de consulting, j’utilisais beaucoup de jeux de plateau, lego, pliages, learning by doing, etc. Lors des déplacements, les aspects logistiques liés à ces jeux généraient des difficultés, voire des irritants. Par exemple selon les pays, les jeux n’arrivaient pas forcément en même temps que mes bagages à l’aéroport, ils étaient parfois peu flexibles ou avec une logistique contraignante (nombre de tables, de chaises, configuration de la salle).

Déjà en 2015, je me suis dit qu’il serait intéressant de digitaliser ces jeux. J’ai toujours été un joueur de jeux de stratégies type Age of Empire, Sim City, … ou de jeux de gestion d’un écosystème. En 2016, il existait déjà à Angoulême un véritable pôle de compétences autour des jeux d’animation, de l’univers du dessin animé, des mangas. On y retrouve notamment toutes les productions de dessins animés de France 3, France 5, Gulli, les animations de Netflix, toutes ces productions se sont accompagnées de la création d’écoles autour du jeu vidéo et de l’animation. C’est ainsi que j’y ai rencontré mon associée Frédérique Cauvin-Doumic qui avait un studio de jeux vidéo. A cette époque, Frédérique exploitait les licences Totally Spies, Kirikou et développait également des jeux pour #Facebook. Je lui ai présenté ma problématique et mon besoin avec les jeux de plateau et c’est ainsi qu’en 2017, j’ai lancé le projet 7-Shapes. J’ai eu l’occasion de rentrer dans un incubateur de startup et je finançais le projet grâce à mes activités de conseil. A ce moment-là, l’intention du projet 7-Shapes était de former rapidement les collaborateurs des entreprises dans lesquelles j’intervenais pour garantir à terme la pérennité des transformations menées.

De 2017 à mi-2019, j’ai poursuivi en parallèle mes activités de conseil, des interventions dans les écoles d’ingénieur et les Mastères Spécialisés pour des cours sur des bases ou des outils du Lean management.

Fin 2018, Frédérique me rejoint officiellement et nous devenons une équipe de 4- 5 personnes. Une levée de fonds courant 2019 nous a permis de faire évoluer ce projet de start-up sur la formation digitale gamifiée en Lean Six Sigma. »


J’entends que l’intention initiale et les cibles du projet 7-Shapes ont évolué. Aujourd’hui, à qui s’adresse 7-Shapes ?


« Fin 2021, nous avons interviewé tous nos clients et nous nous sommes rendu compte que si les PME et ETI ont de réels besoins de formation, les Grands Groupes ont également de véritables enjeux de formation de masse au Lean Management. Souvent, ces Grands Groupes ont déjà des formations existantes, toutefois elles se trouvent confrontées à plusieurs problématiques :

👉🏻 Des approches pédagogiques parfois datées qui nécessitent d’apporter un vent de modernité avec des pédagogies plus actuelles comme le jeu,

👉🏻 Faire évoluer leurs collaborateurs avec un système de certification permettant à la fois de reconnaître le niveau de formation, les compétences du collaborateur,

👉🏻 Favoriser la mobilisation des budgets de formation spécifiques (Opco, CPF, etc).


Aujourd’hui, les 3 profils types auxquels nous nous adressons sont :

📍 Les PME dont les dirigeants sont convaincus des apports potentiels du Lean Management et qui n’ont pas soit pas le personnel formé, soit n’ont pas les relais sur le terrain.

En France, les PME sont relativement peu matures sur le sujet. En 2015, une étude menée en Nouvelle-Aquitaine a montré qu’environ 10% des PME et ETI étaient en flux tiré et avaient une vraie démarche d’amélioration continue avec des relais sur le terrain.

Le recrutement d’une personne dédiée à l’amélioration continue est souvent perçu comme un coût car cette personne ne produit pas directement et ne développe pas directement les futurs produits.

De plus, il y a une méconnaissance générale, de la part des dirigeants de TPE, PME, des démarches d’amélioration continue.

📍 Les consultants qui interviennent en entreprise sont fréquemment confrontés au faible niveau de connaissance des équipes de terrain aux méthodes de Lean Management. Alors leur risque est de cannibaliser une grande partie de la prestation de conseil par la formation des opérationnels. 7-Shapes leur offre une solution pour faire face à ce besoin auquel ils doivent répondre pour garantir la pérennité de la transformation après leur passage. 7-Shapes propose alors plusieurs solutions :

- Les prestations de formations classiques de Yellow Belt et Black Belt

- La mise à disposition de modules en ligne gamifiés sur des thématiques précises du lean management, adaptées aux sujets qu’ils ont à traiter en entreprise

📍 Les ETI et Grands Groupes dont la recherche de performance est impérative pour garantir leur avenir sur leurs marchés. Ces sociétés ont déjà pris conscience des enjeux des démarches d’amélioration continue et du lean management. Ils sont en général déjà engagés dans ce type de démarche et se trouvent confrontés à la formation massive ou au maintien de compétence des collaborateurs sur ces thématiques. J’ai récemment échangé avec une personne de cette typologie d’entreprise qui me témoignait ses difficultés d’avoir sous-estimé le besoin de maintien des compétences en lean management et de standardisation afin de ne pas perdre à terme ces compétences.

📍 A la marge, les écoles, même si les sections en lean management portent sur des effectifs peu nombreux (10-15 personnes). Si elles sont en recherche de concepts innovants en matière d’apprentissage, elles se trouvent confrontées à certaines rigidités du système d’éducation français. »


Que signifie le terme de « gamification » et quels en sont les enjeux ?


« 🔎Gamifier signifie apprendre en jouant. Je vous invite à réécouter le TedX que j’ai réalisé il y a quelques années sur l’apprentissage du futur. La pédagogie par le jeu repose sur toute une série d’études menées par :

💡 Maria Montessori (apprendre par le jeu et l’expérimentation),

💡 Célestin Freinet (apprendre par ses pairs),

💡 Jean Piaget (les apprentissages à la petite enfance).

J’en retiens que l’être humain apprend jusqu’à l’âge de 6-7 ans principalement par le jeu et les imitations des adultes et des fratries en mimant les gestes. Le jeu leur apporte une émotion qui permet d’ancrer les apprentissages.


💡 Depuis, les neurosciences ont permis de découvrir que tout apprentissage nécessite:

. D’interagir avec ses pairs,

. De s’immerger dans la situations évoquées (ce que ne permet pas un powerpoint dans une salle),

. De répéter plusieurs fois,

. De se tromper.


🔎 Toutes ces situations créent des émotions qui nous permettent de retenir ce que l’on apprend. Le jeu permet de répondre à ces différents besoins. Par ailleurs, le jeu prend en compte les capacités attentionnelles limitées du cerveau humain par des séquences relativement courtes en se basant sur la méthode Pomodoro (cf Francisco Cirillo Méthode Pomodoro, des temps de 20-25 minutes de jeu entrecoupés de quelques minutes de pause).

Si la gamification peut avoir plusieurs sens et que plusieurs solutions digitales sont disponibles, tout ne peut pas être appris de cette manière. »


Si l’intention de la gamification est louable, quels sont les risques de ces méthodes pour former des collaborateurs ?


« ⚡️ Toutes les personnes n’ont pas les mêmes schémas, ni les mêmes rythmes d’apprentissages. Certains vont avoir besoin de lire pour s’immerger dans le sujet, d’autres vont avoir besoin de phases courtes, d’autres sont très visuels. Une adaptation aux différentes populations et un mixage des différentes méthodes pédagogiques sera indispensable pour garantir une homogénéité des apprentissages.

Il existe également des besoins d’apprentissage asynchrone où la personne va être seule à rechercher de l’information pour apprendre et d’autres moments qui favorisent l’échange entre pairs pour développer l’apprenance du collectif.


⚡️ Il n’est pas possible de répondre systématiquement aux besoins de tous. Il n’est pas question ni d’âge, ni d’origine sociale, ni de niveau de formation initiale, la problématique est davantage liée aux modalités d’apprentissage que nous avons tous appris à développer dans notre vie.

⚡️ Aujourd’hui, il n’est pas intéressant de vouloir tout digitaliser. Tout ce qui est lié aux interactions relationnelles sera plus facilement abordé avec les méthodes Montessori et Freinet. Le risque serait de former en étant « hors sol », déconnecté de la réalité. Dans ces situations, le meilleur moyen est de réaliser une formation en lien avec une situation concrète qui permettra de mettre en œuvre directement ce qui a été appris. Tous les powerpoints du monde ne vous permettront pas d’apprendre à gérer un conflit par exemple.


💡 La simulation se trouve à mi-chemin entre la théorie et la tournée terrain. Réitérer des simulations avec des scénarios différents permet de se préparer des situations réelles. Les sportifs de haut niveau utilisent par exemple des simulateurs, toutefois il est nécessaire au bout d’un moment de passer sur le terrain. La formation en parallèle de la réalisation concrète sur le terrain permet de comprendre des principes pour les appliquer concrètement.

💡 L’approche de réalité virtuelle, par exemple avec les situations à risque, avec des impacts sur la sécurité ou les enjeux de changement de séries peut être utile. »


Quelles sont vos meilleurs échecs sur le projet 7-Shapes et que vous ont-ils appris ?


« Après 7 ans de conseil, je m’étais forgé un œil d’expert. 👀 Pour me nourrir j’avais besoin de complexité et je tenais à apporter ces notions de complexité dans les flux de production car je pensais m’adresser à des pairs experts dans le domaine du lean management. J’étais parti sur une roadmap avec différents niveaux de difficultés sauf que mes clients m’orientaient davantage sur des quizz standards et des ajouts de vidéos. 👂 A l’époque cela me semblait un peu trop linéaire et peu novateur. L’erreur que j’avais commencé à faire était d’ajouter trop de complexité, trop de contenus, trop de «features» et de ne pas faire simple. Cela aurait limité notre capacité à nous adapter en temps réels aux retours de nos clients (raccourcir les vidéos, simplifier certains passages, vulgariser…). »


Dans cette logique de vulgarisation, je me demande toujours quelles sont les limites de la simplification au risque de développer une illusion de compétences. Quelles seraient les garde-fous pour éviter d’échouer dans la transmission des connaissances et le développement des compétences ?


« 👉🏻 Les meilleurs retours sont ceux des personnes qui ont réalisé les formations et qui ont concrètement mobilisé leurs apprentissages à travers des réalisations sur le terrain. Leurs retours sont très précieux, ils permettent de savoir quels éléments ont été abordés de manière trop simple, ce qui a été compris ou n’a pas été compris.

👉🏻 Transmettre dans une salle ne suffit pas. La meilleure méthode est celle du Kaizen, c’est-à-dire expérimenter une solution, la tester complètement avec les utilisateurs finaux, demander leur retour. Ils sauront vous dire si c’est suffisant ou pas. En tant qu’experts, nous sommes malheureusement tous biaisés car nous connaissons les raccourcis, pourquoi ils ont été effectués et surtout les cheminements logiques qui se trouvent derrière. Une personne qui va découvrir le sujet peut réagir totalement différemment. Le meilleur moyen est de tester en situation réelle avec eux et de voir ce qu’ils en comprennent. »

Comment vous assurez-vous des apprentissages réellement réalisés à court, moyen et long terme par les utilisateurs de 7-shapes ?


« 📍 Nos parcours sont certifiants. Nous proposons un certificat de connaissances théoriques en Lean Six Sigma en fin de parcours. Il est validé par l’Université du Lean Six Sigma (UL6S). Nous accompagnons également sur de vrais projets terrain (Coaching, conseils,…) avec une remise du certificat de compétences.

📍 Etant dans un processus de certification Qualiopi, nous réalisons également des enquêtes à chaud et à froid auprès de nos clients utilisateurs. Ils nous permettent d’appliquer les principes d’amélioration continue. 📍 Six semaines après les formations, des « discovery interviews » nous permettent de savoir ce qui s’est réellement concrétisé pour chacun (ou pas) dans son entreprise. Quelles sont les expérimentations menées, quels sont les points éventuellement à revoir.

📍 Pour finir, nous nous appuyons sur notre communauté d’utilisateurs qui nous font part en temps réel des éventuels bugs ou de leurs incompréhensions.

Quand les clients sont satisfaits, ils vous le disent ; quand ils ne sont pas contents, également !


👉🏻 Nous réalisons une à deux améliorations chaque semaine pour répondre au plus vite aux retours de nos utilisateurs. »


Donc vous conjuguez les principes de l’agilité et de l’excellence opérationnelle pour développer vos solutions de formations digitales. Comment cela se traduit-il au quotidien ?


« Si nous ne prenions pas rapidement en compte les retours de nos clients, je ne serais déjà plus là pour vous en parler. Écouter les retours de ses clients, identifier les principaux points de douleur, enlever des choses et prioriser les résolutions de problèmes, quitte à réaliser des prototypes en carton et bêta tester est indispensable. »

Dans cette aventure, l’animal-totem choisi par Julien Charles et son équipe n’est pas banal du tout. Lean Management oblige, il s’agit d’une créature inventée par le producteur de jeu vidéo japonais Satoshi Tajiri. Petit rongeur à mi-chemin entre l’écureuil souriant et le pika (ochotonidae de son nom scientifique), doté d’une épaisse fourrure jaune, il s’agit de Pikachu. ⚡️ L’affaire vous semble hasardeuse ? Lisez bien la suite…


Que nous apprend le « Pikachu » ?


⚡️ Evolution : pour les non-initiés, chaque Pokémon fait référence à un animal réel augmenté de compétences particulières et est associé à un élément (eau, feu, terre, air, eau). Au cours de leur vie et de leurs expériences, les Pokémon sont amenés à évoluer. A l’origine, un Pikachu est un « Pichu » (1er stade du Pokémon) doté de la compétence de catalyser l’électricité statique pour apporter l’énergie dans les collectifs. Dans votre équipe, avez-vous repéré les catalyseurs d’énergie pour faciliter les apprentissages du groupe et de chaque membres ? Comment favorisez-vous le développement de ses compétences pour passer de Pichu (non initié ou yellow belt) à Pikachu (green belt), puis Raichu (black belt) ?


⚡️ Bonheur : Un Pichu ne peut se transformer en Pikachu que si et seulement s’il est suffisamment heureux et un Pikachu ne pourra évoluer vers le stade supérieur de Raichu à l’unique condition de trouver une pierre foudre. Comment développez-vous le bonheur de vos Pichu au travail pour leur permettre d’évoluer en Pikachu ? Comment leur permettez-vous d’acquérir une pierre foudre pour évoluer en Raichu… autrement dit comment développez-vous au quotidien l’engagement, la motivation et les aptitudes de vos collaborateurs ?


⚡️ Paratonnerre : s’il a la capacité de catalyser l’électricité statique ambiante, une autre de ses compétences est de détourner la foudre sur lui. Attention, ne pas confondre avec le bouc-émissaire ! Pikachu ne sert pas de tête de turc. Au contraire, il a le don de neutraliser la foudre. En revanche, cette compétence peut paralyser. Savez-vous faire la différence entre un bouc-émissaire et un catalyseur-neutralisateur de foudre ? Lui permettez-vous de mettre ses compétences de paratonnerre au profit de votre équipe ? Comment faites-vous pour le ramener sans cesse au sein du collectif et éviter que son expertise ne l’autoexclue pas du groupe ?


⚡️ Sociable : le Pikachu vit en groupe dans les zones boisées. Seul, il dépérira. En revanche, s’ils deviennent trop nombreux dans un même groupe, les Pikachu peuvent déclencher l’orage. Alors, la tempête s’annonce et le risque de destruction du collectif est bien réel. Comment canalisez-vous leurs énergies quand ils sont nombreux dans une équipe ? Définissez-vous des terrains de jeu bien distincts de sorte que la part de chacun puisse s’exprimer en tant qu’individu, tout en canalisant régulièrement leur énergie vers un but commun ? Quel rapport à l’autonomie et à l’échec instaurez-vous ?



Julien Charles, un mot de la fin ? Quelles sont les prochaines évolutions de la start-up 7-Shapes ? Qu’aimeriez-vous transmettre aux personnes hésitantes sur le sujet de la gamification digitale ?


« A l’image de Pikachu, 7-Shapes va connaître une évolution dans les prochaines semaines avec une évolution à l’international, je n’en dirai pas plus et vous invite à suivre notre actualités… suspense. 🤪

Le dernier point que j’aimerais partager à une personne qui hésite à gamifier ses formations est que le jeu fait un retour en force dans la société. Nous voyons fleurir des bars à jeux avec une recherche d’expérience de plus en plus forte.


💡 Apprendre en s’immergeant crée l’émotion et le plaisir du jeu, c’est ainsi que l’on retient le mieux et je vous invite à vous pencher sur les neurosciences et les sciences cognitives et comportementales. C’est ainsi qu’est né par exemple le Training Within Industry aux Etats-Unis pendant la 2ème Guerre Mondiale. Des écoles comme l’école 42 développent aujourd’hui des cursus entiers basés sur l’apprentissage gamifié, au rythme de chaque étudiant, sur l’entraide et les softskills. »


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